Santé et vieillissement (santé des aînés)

L’Hôpital St. Joseph a en place un comité d’éthique composé de membres du personnel et de membres de la collectivité. Le comité se réunit régulièrement afin de discuter de questions liées à l’éthique sur les plans clinique et organisationnel. Les questions d’éthique clinique se rapportent aux soins des patients tandis que les questions d’éthique organisationnelle sont de nature globale et touchent à l’ensemble de l’hôpital.

Vous pouvez faire une demande de consultation formelle auprès du Comité d’éthique à l’aide du Formulaire de demande de consultation qui se trouve à chaque poste de soins infirmiers ainsi qu’au bureau de réception à l’entrée principale de l’hôpital (506-632-5405). Les patients et leurs proches ainsi que les membres du personnel sont invités à porter à l’attention du comité toute question liée à l’éthique.

Pour des renseignements liés aux décisions de fin de vie, le site Web de l’Association canadienne de soins palliatifs (http://www.planificationprealable.ca) est une excellente ressource. Nous vous invitons à consulter le site afin de profiter des vidéos et des guides téléchargeables qui s’y trouvent.

Le personnel des Soins spirituels et religieux coordonne et fournit un soutien émotionnel et spirituel, ainsi que des conseils, aux personnes de toutes croyances et systèmes de valeurs. Nous offrons une grande variété de services aux patients et à leurs familles dans un environnement ouvert, honnête et sans jugement. Là où un accompagnement en fin de vie est nécessaire, un service d’accompagnement est disponible.

Le saviez-vous?

• Le délire est une pathologie médicale qui occasionne un dysfonctionnement mental temporaire.
• Chez les personnes âgées, le délire constitue une urgence médicale. S’il n’est pas traité, il peut avoir des conséquences neurologiques permanentes et peut entraîner un décès prématuré.
• Le délire survient chez environ la moitié des personnes âgées admises dans des établissements de soins de courte durée.
• Le délire n’est pas une maladie mentale.
• Le délire n’est pas synonyme de démence. Il peut survenir chez les personnes qui sont atteintes de démence ou non.

À quoi ressemble le délire?

Le délire est une altération soudaine de l’état mental ou un état de confusion mentale soudain. Il évolue au cours de quelques heures, voire quelques jours. Les meilleures chances de rétablissement passent par un diagnostic et un traitement précoces.

Voici les trois principaux types de délire :

• Le délire hyperactif, où la personne peut être agitée, agressive, paranoïaque ou déconnectée de la réalité. La personne peut avoir des hallucinations.
• Le délire hypoactif, où la personne peut être très tranquille et avoir soudainement un comportement désintéressé. Il s’agit du type de délire le plus commun.
• Le délire mixte, où la personne présente en alternance des signes de délire hyperactif puis de délire hypoactif.

La personne souffrant de délire peut avoir ou non tous les symptômes associés à cet état mental. Les symptômes peuvent apparaître et disparaître tout au long de la journée, mais leur présence est souvent plus marquée la nuit.

Qu’est-ce qui cause le délire?

Chez les personnes âgées, le délire peut être occasionné par un ou plusieurs facteurs. Voici quelques-unes des causes les plus courantes du délire :

• Infection (p. ex. infection urinaire ou infection des voies respiratoires)
• Maladie grave (p. ex. déshydratation ou diabète sévère)
• Maladie chronique comme l’insuffisance cardiaque
• État postchirurgical (après une chirurgie cardiaque, chirurgie orthopédique de la hanche ou du genou)
• Médicaments (médicaments multiples, nouveaux médicaments, effets secondaires liés aux médicaments)
• Arrêt de la prise de médicaments prescrits, de drogues ou d’alcool

Quelles personnes sont sujettes au délire?

Bien que personne ne soit à l’abri du délire, les personnes âgées y sont plus susceptibles. Le délire est l’un des états pathologiques les plus courants et les plus évitables touchant ce groupe d’âge au cours de leur hospitalisation. Parmi les facteurs de risque de délire, notons les suivants :

• L’âge (surtout chez les personnes de 80 ans et plus).
• La prise de médicaments multiples.
• Une intervention chirurgicale (surtout après une anesthésie).
• Une perte d’audition ou de vision.
• Une maladie.
• Les personnes atteintes d’une perte de mémoire ou de démence sont plus prédisposées au délire.
• Les personnes qui ont déjà souffert d’un épisode de délire courent un plus grand risque d’en être atteint de nouveau.

Comment traite-t-on le délire?

La ou les causes du délire doivent être déterminées avant qu’un traitement soit entrepris. Les professionnels de la santé exploreront les causes sous-jacentes au moyen d’évaluations et de tests. Dans certains cas, malgré la rigueur de ce processus, les causes du délire restent néanmoins inexpliquées. Règle générale, le délire disparaît au bout de quelques jours, mais dans certains cas, il peut prendre des semaines ou même des mois à se dissiper. Il faut noter que ce n’est pas toutes les personnes atteintes de délire qui retrouvent leur état habituel.

Comment pouvez-vous aider?

Les membres de la famille peuvent aider les professionnels de la santé à reconnaître les signes et symptômes du délire. Comme les membres de la famille connaissent leur proche mieux que quiconque, ils sont bien placés pour fournir des renseignements valables concernant tout changement de comportement. Ils peuvent aussi aider leur proche de la manière suivante :

• En étant calme et rassurant.
• En encourageant la bonne nutrition et la consommation adéquate de liquides.
• En favorisant l’activité physique; encouragez la marche, si cette activité peut se faire en sécurité.
• En s’assurant que les prothèses auditives et les lunettes sont utilisées si elles sont nécessaires.
• En favorisant le repos et le sommeil en baissant les lumières et en réduisant les bruits et les distractions.
• En notant les changements de comportement.

Le délire chez les personnes âgées passe souvent inaperçu par les professionnels de la santé. Le délire est un problème étonnamment répandu, mais il reste sous-diagnostiqué.

Il est donc important que vous, comme membre de la famille, parliez des changements que vous apercevez chez votre proche, même si personne ne vous pose de questions à ce sujet. Les changements soudains de l’état mental et des fonctions doivent faire l’objet d’un examen.

Liens utiles

Mayo Clinic (en anglais seulement)

Lignes directrices sur les pratiques cliniques exemplaires

Information pour les proches aidants

Prendre soin d’une personne qui vit avec un trouble neurocognitif peut être gratifiant, mais aussi difficile à l’occasion. Ce document fournit des ressources pour vous soutenir dans les soins que vous offrez à votre proche qui vit avec un trouble neurocognitif.

Une chute survient lorsque vous tombez soudainement sur le plancher ou par terre. Une blessure peut ou non se produire.

Une chute se produit lorsqu’une personne perd son équilibre ou est incapable de trouver son équilibre. Les chutes peuvent se produire partout.

Cliquez ici pour des renseignements utiles pour aider les adultes plus âgés et leur famille à travailler ensemble afin de prévenir les chutes.

Chacun a une combinaison d’habilités et d’incapacités. À mesure que nous prenons de l’âge, nos incapacités pourraient s’accroître. Nous pourrions avoir besoin de l’aide d’autrui pour gérer les activités quotidiennes. Lorsque les incapacités ou les problèmes de santé d’une personne détruisent sa capacité à vivre de façon indépendante, on parle de « fragilité ». Les personnes âgées fragiles ont souvent de la difficulté à marcher et à accomplir les tâches quotidiennes. Elles prennent parfois de multiples médicaments et souffrent de problèmes de santé graves. Elles peuvent également avoir des difficultés au niveau de la mémoire, de la vision ou de l’ouïe. Laissée seule pour des périodes prolongées, la personne fragile serait à risque.

Pourquoi la fragilité est-elle un élément important? Les adultes fragiles ont des risques plus élevés de tomber malades ou d’avoir des difficultés durant une hospitalisation ou une intervention médicale majeure. La personne fragile aura plus de difficulté à se rétablir d’une maladie et est à plus grand risque de perte de mobilité ou d’autonomie. La fragilité peut mener à une espérance de vie plus courte.

Tenez compte de la « fragilité » au moment de prendre des décisions relatives à la santé ou aux soins futurs.

Liens :

• Livret : La Fragilité
• AGS Foundation for Health in Aging
• A Guide to Geriatric Syndromes
• Frailty in Older Adults.  JAMA 2006

Dans son sens le plus simple, le deuil est la réaction normale et naturelle à toute perte affective importante. Un décès, un divorce ou une séparation est une perte clairement douloureuse. Dans le contexte du réseau Santé et Vieillissement, les pertes découlant de la démence ou de la fragilité mènent à diverses autres pertes, notamment en ce qui a trait à l’indépendance, aux relations (conjoint, famille, amis), au permis de conduire, au logement, et plus encore, comme les pertes dont souffrent les familles, les soignants et les êtres chers.

Le deuil non résolu peut contribuer au déclin physique, cognitif, affectif et spirituel. Le deuil exige une quantité énorme d’énergie et trop souvent, il reste caché sous la surface et seuls ses symptômes sont traités. Il est important de trouver des moyens de prendre soin de vous-même lorsque vous éprouvez de la douleur liée au deuil.

Le deuil non résolu s’accumule. Il est donc possible que les nouvelles expériences de deuil fassent en sorte que des pensées et des émotions liées à des pertes antérieures refassent surface. C’est normal et commun pour les personnes qui doivent composer avec les pertes liées à l’âge de commencer à faire le deuil d’autres pertes survenues plusieurs années passées.

Le deuil peut parfois déclencher la dépression clinique. Il est important de parler à votre médecin si le deuil vous empêche de vaquer à vos activités de base quotidiennes comme manger, dormir et prendre soin de vous-même, ou si vous avez des réactions au deuil tellement sévères que vous n’êtes pas en mesure de ressentir de la joie.

Durant votre deuil, plusieurs éléments de votre vie quotidienne vous rappelleront votre perte. Soyez compatissant envers vous-même lorsque vous aurez des pensées et des sentiments douloureux. Tentez de montrer envers vous-même la même gentillesse que vous montreriez à un ami cher qui est en peine.

Ressources d’information à l’intention des patients :

Les Services de soins spirituels et religieux de chaque région d’Horizon offrent du soutien en matière de deuil aux patients hospitalisés et à leur famille. Veuillez présenter une demande de consultation ou téléphoner directement au service si vous-même, ou un de vos proches, êtes hospitalisé.

Si vous êtes à la recherche d’un groupe de soutien en matière de deuil, sachez que les maisons funéraires, les centres de counseling et les églises offrent des programmes de soutien en matière de deuil.

Liens :

Portail palliatif https://www.virtualhospice.ca/fr_CA/Main+Site+Navigation/Home/Support/Support.aspx

Le site Web de New England Donor Services, la section sur le suivi contient de nombreuses ressources utiles (en anglais seulement) : https://caringconnectionsneds.org/

Le centre Dougy Center offre des ressources et des renseignements en ligne pour aider les enfants et les jeunes qui vivent un deuil (en anglais seulement) : https://www.dougy.org/

Si vous ou un membre de votre famille avez reçu le diagnostic de la maladie de Parkinson, vous n’êtes pas seul. La maladie de Parkinson touche environ 1 personne sur 100 âgée de plus de 60 ans, et environ 8 400 résidents des Maritimes vivent avec cette maladie. La maladie de Parkinson entraîne des problèmes de mouvement et de coordination.Les gens peuvent ressentir des tremblements, de la raideur musculaire, un déséquilibre et bien d’autres symptômes.  La maladie de Parkinson s’aggrave graduellement. Alors, que pouvez-vous faire?

• Consultez d’abord votre médecin afin d’élaborer un plan pour gérer votre maladie. Prenez des médicaments pour contrôler vos symptômes, selon les indications de votre médecin.
• Demeurez physiquement actif et adoptez un mode de vie sain, qui comprend une alimentation saine et la diminution du stress.
• Apprenez des stratégies d’adaptation et gardez une attitude positive. Joignez-vous à des groupes de soutien et faites participer votre famille à vos soins afin de vous aider à composer avec cette maladie.

Au Canada, plus de 3 millions de personnes sont touchées par l’incontinence urinaire. Malheureusement, très peu de gens en parlent à cause de la gêne qu’ils ressentent. L’incontinence urinaire demeure donc un état sous-reporté, sous-diagnostiqué et sous-traité malgré le fait qu’elle peut souvent être guérie.

L’incontinence urinaire, définie comme une perte involontaire d’urine, est associée à une qualité de vie réduite chez les personnes âgées. Même si elle ne met pas la vie en danger, l’incontinence urinaire peut avoir des effets négatifs sur le mieux-être physique, social et émotionnel et accroître les dépenses en soins personnels. (Statistics Canada – Rapports sur la santé, octobre 2013)

Il existe cinq différents types d’incontinence urinaire : l’incontinence à l’effort, l’incontinence par impériosité, l’incontinence mixte, l’incontinence par regorgement et l’incontinence fonctionnelle.

Plusieurs choix de traitements existent, notamment les traitements comportementaux, les changements de mode de vie, les exercices de Kegel, les traitements pharmaceutiques, les pessaires et les traitements chirurgicaux.

Un grand nombre de sites Web fiables offrant des renseignements sur l’incontinence urinaire et ses choix de traitement sont à votre disposition. Renseignez-vous dès aujourd’hui! Ne souffrez pas en silence.