Publication d’une enquête menée par le personnel d’Horizon sur l’utilisation des antimicrobiens dans les hôpitaux du Nouveau-Brunswick

Le personnel d’Horizon a été reconnu pour son travail exceptionnel sur l’utilisation des antimicrobiens dans les hôpitaux du Nouveau- Brunswick.

Intitulée A Point Prevalence Survey of Antimicrobial Usage in New Brunswick Hospitals (en anglais seulement), l‘enquête du groupe a été publiée dans le numéro du printemps 2022 du Journal canadien de la pharmacie hospitalière.

Cette enquête a été menée par un groupe de pharmaciens d’Horizon ayant un intérêt et/ou une expérience dans la discipline des maladies infectieuses. Le groupe était composé de :

  • Rachel Cormier, du Service de pharmacie de l’Hôpital régional Dr Everett Chalmers du Réseau de santé Horizon;
  • Tim MacLaggan, du Service de pharmacie de L’Hôpital de Moncton du Réseau de santé Horizon;
  • Daniel Landry, du Service de pharmacie du Centre hospitalier universitaire Dr Georges- L.-Dumont du Réseau de santé Vitalité;
  • Rachel Harris, du Service de pharmacie de l’Hôpital régional de Saint John (HRSJ) du Réseau de santé Horizon;
  • Andrew Flewelling, Ph.D., des Services de recherche d’Horizon à l’HRSJ.

« Notre équipe était incroyablement équilibrée, avec des opinions et des compétences variées », a déclaré Rachel Cormier. « Je n’aurais pas pu imaginer travailler avec un meilleur groupe de personnes! »

Les résultats de cette enquête révèlent les étapes importantes à franchir pour améliorer la qualité des soins aux patients qui utilisent des médicaments antimicrobiens.

La publication englobe une enquête de prévalence ponctuelle (PPS) sur l’utilisation et la pertinence des antimicrobiens qui a été menée dans dix hôpitaux du Nouveau-Brunswick à l’aide d’un protocole structuré et d’un outil de collecte de données sur le Web (National Antimicrobial Prescribing Survey).

Les patients hospitalisés prenant un ou plusieurs antimicrobiens systémiques pendant leur admission dans ces hôpitaux ont été inclus dans l’étude. La prévalence globale de l’utilisation d’antimicrobiens était de 22,7 % (500/2 200) et un total de 648 antimicrobiens ont été commandés.

Les antimicrobiens les plus fréquemment prescrits par classe étaient les céphalosporines de première génération, les céphalosporines de troisième génération et le pipéracilline- tazobactam. À l’échelle provinciale, 68,1 % (441/648) des ordonnances d’antimicrobiens ont été jugées appropriées.

Les principaux domaines d’amélioration de la prescription d’antimicrobiens relevés par cette enquête comprennent la diminution de l’utilisation d’antimicrobiens à large spectre, le renforcement de la conformité aux lignes directrices et la documentation sur la durée d’utilisation des antimicrobiens par les prescripteurs.

« Il s’agit d’un travail important qui met en évidence les lacunes qui existent encore dans l’utilisation des médicaments antimicrobiens et le potentiel de la gestion des antimicrobiens pour améliorer la qualité des soins aux patients », a déclaré Doug Doucette, directeur des Services de pharmacie d’Horizon.

L’enquête est la première du genre à l’échelle de la province et sert de point repère pour la province et les hôpitaux en ce qui concerne l’utilisation et la pertinence des antimicrobiens.

« En outre, c’est le premier PPS à signaler le lien entre la pertinence des antimicrobiens et la taille de l’hôpital et la présence d’une
étiquette d’allergie à la pénicilline », a expliqué Rachel. « Cette enquête indique où se sont produits les résultats des interventions destinées à améliorer la prescription d’antimicrobiens et les cibles des efforts futurs (pour améliorer la sécurité des patients, réduire la résistance aux antimicrobiens, etc.). Cette étude prouve que ce protocole peut être reproduit dans d’autres régions du Canada (utilisation potentielle à grande échelle). »

Elle peut également constituer un outil efficace pour évaluer les futures interventions prévues.

« Les données représentent l’utilisation des antimicrobiens à un moment donné, un jour donné. Par conséquent, la répétition de l’enquête ajoutera davantage de points de données et fournira une représentation plus réaliste de l’utilisation et de la pertinence des antimicrobiens », a précisé Rachel. En termes d’évaluation des interventions futures, la répétition de cette enquête nous permet d’observer les tendances d’utilisation et d’évaluer si ces interventions ont eu une incidence notable. »