Mois du patrimoine asiatique

Zeqi


Parlez-nous de vous. Où avez-vous grandi et où êtes-vous allé à l’école?

Je suis né dans un petit village en Chine où toute ma famille travaillait à la même usine. J’ai grandi dans une communauté tissée serrée où pratiquement tout le monde se connaît et j’ai donc connu l’essence de la culture communale de l’Asie. Après 18 ans dans ce cocon familial, je suis parti à la grande ville pour mes études universitaires. Après mon baccalauréat, j’ai fait une maîtrise en ressources humaines au Royaume-Uni. Par la suite, je me suis retrouvé au Nouveau-Brunswick, où j’ai fait mon MBA à l’Université du Nouveau-Brunswick.

Pourquoi avez-vous choisi le Nouveau-Brunswick et depuis combien de temps habitez-vous ici?

Je suis ici depuis maintenant trois ans. Saint John est un endroit très tranquille et j’y retrouve un semblant de communauté tissée serrée que j’ai connu en grandissant. C’est facile de se faire des amis ici et je me retrouve souvent à croiser des amis quand je sors de chez moi. Le côté personnel de la vie ici me plaît beaucoup.

Pouvez-vous décrire votre travail de coordonnateur débutant des dossiers d’invalidité. Qu’est-ce qui vous a mené vers cette carrière et quel est l’aspect que vous trouvez le plus enrichissant à propos de votre travail?

Mon rôle de coordonnateur débutant des dossiers d’invalidité m’apporte à aider les employés qui ont subi des blessures en milieu de travail à se rétablir et à reprendre le travail. Quand un employé subit une blessure en milieu de travail, il doit non seulement s’en remettre physiquement, mais aussi accomplir plusieurs tâches administratives et entrer en contact avec plusieurs services, comme le Service de la paie, le Service des ressources humaines, le Service de soutien à l’assiduité et Travail sécuritaire NB. Mon équipe et moi mettons notre savoir-faire à profit en coordonnant toutes ces étapes pour faciliter la vie de ces employés.

J’ai été attiré par ce domaine de carrière en raison du sentiment d’accomplissement qu’il m’apporte. Chaque jour, je constate que mes efforts ont une incidence directe sur le bien-être de personnes qui ont dû s’absenter du travail à cause de blessures. Je suis témoin de leur dévouement sans faille et de leur détermination, et ça me motive beaucoup. Mon rôle m’amène aussi à aider les employés d’Horizon à surmonter des périodes difficiles. Ces employés consacrent leurs journées à aider d’innombrables patients. Je crois sincèrement que mon rôle est important, car j’aide des gens qui à leur tour en aident des milliers d’autres.

Pour vous, quelle est la signification du Mois du patrimoine asiatique et comment le célébrez-vous?

Le Mois du patrimoine asiatique est une célébration du visage multiculturel du Canada, et pour moi, c’est l’occasion de faire de l’introspection. Ça m’amène à réfléchir sur mes origines et sur les expériences qui ont fait de moi la personne que je suis aujourd’hui. Tout ce que j’ai vécu personnellement, selon moi, fait partie de mon héritage culturel chinois. Ces réflexions m’apportent des moments de tranquillité dans ma vie occupée et m’aident à mieux comprendre les cultures différentes de la mienne. Il faut reconnaître que chaque personne est le produit de diverses influences culturelles et environnementales. Je trouve ça fascinant de découvrir tous les jours de nouvelles personnes et de nouvelles expériences qui ont quelque chose à m’apprendre.

Je suis vraiment touché de voir les efforts déployés par Horizon en matière de diversité. Je remercie les membres de l’équipe de culture et d’engagement pour leur dévouement et pour la mise en œuvre d’initiatives sur la diversité, l’équité et l’inclusion qui ont approfondi le sentiment d’appartenance à Horizon pour les groupes minoritaires comme le mien.

Qu’aimeriez-vous dire à la population du Nouveau-Brunswick ou à vos collègues à votre sujet ou à propos du Mois du patrimoine asiatique?

Je crois personnellement que la culture asiatique est incroyablement unique et ancienne et très différente de la culture américaine. Les images stéréotypées de dragons et de cérémonies de thé reflètent bel et bien la nature traditionnelle et conservatrice des collectivités asiatiques. Toutefois, je crois aussi que les cultures anciennes sont en constante évolution de nos jours. La cohabitation entre rues animées et temples anciens à Tokyo est un bel exemple de la fusion entre tradition et civilisation moderne. Il y a toujours moyen de s’adapter et de présenter des valeurs différentes en se fondant sur des milliers d’années de changements dans divers environnements.

La culture asiatique s’est installée au Canada avec l’arrivée d’immigrants d’Asie. Elle interagit avec la culture locale et il en résulte un échange naturel et fluide. En tant qu’Asiatique qui vit au Canada, je suis très reconnaissant de l’intérêt et du respect témoignés envers ma culture. Pour moi, le Mois du patrimoine asiatique n’est pas qu’une reconnaissance des contributions de la communauté asiatique envers la culture locale; c’est aussi une marque de respect et de compréhension envers le multiculturalisme.