OBTENIR DE l’AIDE EN UN SEUL CLIC

Depuis son récent diagnostic de diabète, un patient apprend à gérer sa glycémie grâce à des employés d’Horizon qui sont en ligne pour l’aider en tout temps

Stewart Gilbert avait l’impression que quelque chose n’allait pas. Au fil des ans, il avait passé quelques tests montrant un taux de sucre élevé qui l’avaient poussé à faire attention à sa consommation de sucre.

Mais ce n’est que récemment qu’il a appris qu’il était officiellement diabétique, et la façon dont il a appris la nouvelle était loin d’être de tout repos.

En novembre 2020, le jour de son 68e anniversaire, Stewart a subi un accident vasculaire cérébral (AVC). Il a dû être transporté d’urgence à l’Hôpital régional de Saint John (HRSJ) du Réseau de santé Horizon, et c’est là que le médecin traitant lui a annoncé qu’il était diabétique.

Tourbillon d’événements

Durant son hospitalisation à la suite de son AVC, une série d’événements ont fait en sorte que Stewart a reçu les meilleurs soins possible d’un clic de souris.

« On m’a fait passer toutes sortes de tests et c’est là qu’on s’est aperçu que j’étais diabétique », explique Stewart. « Le médecin m’a dit que j’allais obtenir de l’aide pour gérer mon diabète, ce qui m’a rassuré. C’est comme ça que j’ai entendu parler du centre. »

Stewart a alors fait connaissance avec les gentils membres de l’équipe d’éducateurs sur le diabète du Centre d’éducation sur le diabète à l’HRSJ, qui lui ont donné toutes les explications dont il avait besoin. Il n’existe aucun remède connu pour guérir le diabète, mais il existe des façons de gérer ce problème de santé.

Les éducateurs sur le diabète aident les personnes vivant avec le diabète ou le prédiabète à se fixer des objectifs pour améliorer leur santé et leur mieux-être en général. Les infirmières, les diététistes, les pharmaciens et les autres fournisseurs de soins de santé sont là pour aider la population dans la gestion du diabète en fournissant du soutien et de l’éducation sous forme de séances d’éducation en groupe ou individualisées.

En raison de la pandémie de COVID-19, les cours étaient offerts en ligne de façon individuelle ou en petits groupes.

Les patients vivant avec le diabète obtiennent le même soutien en format virtuel qu’en personne. Pour sa part, Stewart a suivi la plupart des séances individuellement, et de temps en temps, il a pris part à des cours avec d’autres patients.

« Nos cours virtuels d’éducation sur le diabète sont un excellent moyen pour nos patients de pouvoir consulter notre équipe de spécialistes », explique Karla Price, une infirmière immatriculée qui est gestionnaire de l’éducation sur le diabète aux cliniques de traitement ambulatoire de l’HRSJ et de l’Hôpital St. Joseph, un autre établissement d’Horizon situé à Saint John.

« Nous entendons beaucoup de commentaires positifs au sujet des programmes que nous offrons en ligne. Les gens apprécient ces programmes et y participent en nous racontant notamment comment ils ont adapté leur mode de vie ou changé leur alimentation après avoir reçu leur diagnostic de diabète. Nous travaillons avec les patients pour les aider à se fixer des objectifs atteignables. »

Les cours virtuels d’éducation sur le diabète sont l’une des nombreuses solutions de soins virtuels maintenant offertes aux patients et aux clients d’Horizon ainsi qu’à leur famille.

« Bien qu’Horizon offre aux patients du Nouveau-Brunswick une variété de services virtuels novateurs depuis de nombreuses années, les patients devaient tout de même se déplacer à leur hôpital local pour avoir accès à ces services et assister aux cours virtuels », explique Krisan Palmer, gestionnaire de soins virtuels et responsable clinique. « Les patients peuvent maintenant utiliser leur propre appareil à domicile pour participer aux programmes offerts par de nombreux spécialistes par l’intermédiaire de consultations individuelles et des séances de groupe. Les soins virtuels améliorent l’accès aux soins de qualité d’Horizon et jouent un rôle essentiel dans la mise en valeur du continuum de soins des patients tout en assurant leur confort et leur sécurité à domicile. »

Premier jour de cours

Pour se préparer en vue du premier appel avec son éducatrice sur le diabète, Stewart se rappelle s’être installé avec son ordinateur à la table de cuisine.

Quelques instants avant de se connecter au cours en ligne, il a passé en revue rapidement le contenu des cartables et manuels qui lui avait été offerts par le centre d’éducation sur le diabète. Les renseignements qu’ils contenait ont aidé Stewart à jeter les bases de son nouveau mode de vie en décrivant ce qu’il pouvait faire ou non en tant que personne vivant avec le diabète.

Photo du patient Stewart Gilbert et de Karla Price, infirmière autorisée et gestionnaire de l'éducation au diabète.

De plus, il a été agréablement surpris par le côté amical et professionnel de son éducatrice.

« Elle a été fantastique! Nous avons repassé des instructions ensemble et son ton de voix n’était pas du tout autoritaire », explique-t-il. « Elle a simplement fait part de ses connaissances et elle nous a montré, à moi et à l’autre patient qui se trouvait dans la conversation, comment gérer notre glycémie à l’aide d’une alimentation saine. Nous avons été choyés », ajoute-t-il.

Le diabète a beau être un problème de santé important, la façon dont l’éducatrice a présenté ses suggestions était très plaisante et utile.

« J’ai eu beaucoup de plaisir durant notre rencontre virtuelle. Nous avons jasé, j’ai appris beaucoup de choses et nous avons ri aussi », précise Stewart. « Les éducatrices nous ont offert des suggestions sans être dures avec nous. L’une des premières choses qu’on m’a dites, à mon grand malheur, c’est que le bacon n’était pas bon pour moi. Au moins, leur façon de me partager la mauvaise nouvelle était drôle! »

Vivre avec le diabète

Il en a coulé de l’eau sous les ponts depuis l’hospitalisation de Stewart, il y a près d’un an.

« Il faut d’abord accepter le fait de se dire « Je suis diabétique », comme si un fumeur devait admettre qu’il a une dépendance », explique Stewart. « Ensuite, la première chose que j’ai remarquée, c’est que je perdais du poids. J’ai perdu plus de 10 livres simplement en mangeant plus sainement. »

Les habitudes de Stewart en matière de collations et de grignotines ont beaucoup changé. Maintenant, s’il a un petit creux en soirée, il croque une pomme au lieu de se lancer dans un sac de chips. Cette ancienne habitude ne lui manque plus! Il boit moins de boissons sucrées comme le jus d’orange et se tient loin des céréales sucrées. De temps en temps, il mange du bacon, mais en petite portion. Quand il participe à un barbecue, au lieu de manger deux burgers comme avant, il se contente d’un seul et trouve que c’est suffisant.

Photo du patient Stewart Gilbert marchant dans un cimetière.

Stewart est aussi un grand amateur de marche à pied.

« J’ai toujours aimé marcher dans toutes sortes d’endroits. En fait, j’aime bien marcher dans les cimetières, car la majorité du temps, le terrain y est plat », explique-t-il. « Je vais marcher au cimetière près de chez moi deux ou trois fois par semaine, quand il fait beau dehors, et je me fais un devoir de me rendre à 10 000 pas sur mon podomètre. »

Les soins virtuels offerts par les éducateurs sur le diabète aident ces derniers à motiver les patients comme Stewart à apporter des changements significatifs à leur mode de vie. Stewart recommande à tout le monde de passer des tests de dépistage du diabète, surtout si la maladie est présente dans leur famille.

« Du côté de mon père, les cas de diabète sont très nombreux », explique Stewart. « Mon père a appris qu’il avait le diabète à 60 ans, et j’ai peut-être commencé au même âge sans le savoir ».

Grâce aux soins virtuels, les patients peuvent trouver du soutien d’un clic de souris et des séances éducatives leur sont offertes tout de suite après la tombée du diagnostic.

« Les séances éducatives virtuelles sont vraiment utiles et m’évitent d’avoir à trouver et à payer un espace de stationnement à l’hôpital », ajoute-t-il. « Un hôpital est un milieu clos où on trouve beaucoup de gens malades et vulnérables. J’ai grandement préféré suivre mes cours à distance, confortablement installé à ma table de cuisine. »

Quand on lui demande comment se porte sa santé globale maintenant, Stewart est unanime : « Je suis heureux. Je me sens bien mentalement et j’ai l’impression de pouvoir gérer mon diabète de mon mieux. J’accepte le fait que le diabète fait maintenant partie de ma vie et j’attribue une grande part de ma réussite aux notions que m’ont enseignées les éducatrices sur le diabète. »

Photo du patient Stewart Gilbert.

Pour en savoir plus sur les services de soins virtuels, consultez le site Web d’Horizon en cliquant ici.