Réduction des obstacles financiers pour le personnel infirmier formé à l’étranger juin 2, 2023 FREDERICTON (GNB) – Le gouvernement provincial a annoncé, aujourd’hui, une nouvelle initiative visant à réduire les obstacles financiers pour le personnel infirmier formé à l’étranger entrant dans le système de santé. L’engagement de cinq ans permettra de financer divers coûts associés à l’immatriculation dans la province pour 300 infirmières et infirmiers par année. « Nous avons pris plusieurs mesures pour contrer la pénurie de personnel infirmier, et nous poursuivons nos efforts afin qu’il soit plus facile et attrayant de travailler ici », a déclaré le ministre de la Santé, Bruce Fitch. « Le nombre d’infirmières et d’infirmiers formés à l’étranger qui travaillent dans notre système s’est accru considérablement depuis la mise en place de notre service d’orientation. Toutefois, nous savons que pour intégrer notre système de santé, il y a souvent des dépenses supplémentaires. Nous sommes heureux d’accorder ce soutien, qui aidera à alléger leur fardeau financier. » Puisque les exigences d’immatriculation peuvent différer pour chaque infirmière et infirmier admissible, l’aide financière sera accordée au cas par cas, après consultation auprès du service d’orientation des professionnels de la santé formé à l’étranger du ministère de la Santé. « Le recrutement de personnel infirmier formé à l’étranger est un élément clé de la Stratégie en matière de ressources infirmières de notre gouvernement », a affirmé le ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, Trevor Holder. « Pour relever nos défis en matière de main-d’œuvre dans la profession infirmière, il est essentiel d’encourager un plus grand nombre d’infirmières et d’infirmiers formés à l’étranger à venir travailler au Nouveau-Brunswick. Nous sommes persuadés que ce soutien, ainsi que le travail effectué par l’Association des infirmières et infirmiers, rendra le Nouveau-Brunswick encore plus attrayant pour les personnes qui cherchent à s’établir au Canada. » Parmi les coûts qui pourraient être assumés, il y a : les évaluations avant l’arrivée, incluant le service national d’évaluation infirmière et le coût pour la demande initiale auprès de l’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick; les évaluations des compétences; les frais d’inscription liés aux programmes de transition; et l’immatriculation initiale auprès de l’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick. Cette initiative s’ajoute à d’autres changements annoncés par l’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick, soit qu’elle a réduit le délai du processus d’immatriculation pour le personnel infirmier originaire de 14 pays en le faisant passer de 12 à 18 mois à seulement deux semaines. « L’annonce d’aujourd’hui constitue une bonne nouvelle pour les infirmières et infirmiers formés à l’étranger qui souhaitent venir travailler avec nous au Nouveau-Brunswick, ainsi que pour notre personnel infirmier, qui obtiendra bientôt les renforts nécessaires », a dit la chef de la direction de l’Association des infirmières et des infirmiers du Nouveau-Brunswick, Denise LeBlanc-Kwaw. « Cette annonce démontre qu’il est possible d’obtenir des résultats positifs et tangibles pour la population lorsque tous les intervenants du système de soins de santé travaillent en collaboration en vue d’atteindre un objectif commun. » Pour être admissibles, les candidats doivent : être acceptés comme immigrants au Nouveau-Brunswick; avoir reçu un certificat de désignation provincial ou une approbation relative; avoir accepté une offre d’emploi (ou travailler actuellement dans la province); être une infirmière ou un infirmier immatriculé et réglementé dans leur pays; et poursuivre le processus d’immatriculation au Nouveau-Brunswick. De plus, un résident permanent ou un citoyen ayant fait ses études en sciences infirmières à l’extérieur du Canada peut également être admissible à l’aide financière s’il occupe un emploi lié à la profession infirmière au Nouveau-Brunswick et s’il a besoin de soutien pour être immatriculé par l’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick. Les employeurs qui veulent en apprendre davantage sur l’embauche d’infirmières ou d’infirmiers formés à l’étranger ou sur la façon d’appuyer leurs employés actuels peuvent communiquer avec le Service d’orientation. « Horizon a recruté 93 infirmières et infirmiers formés à l’étranger au cours de l’exercice financier 2022-2023, et c’est tout un exploit. Cela illustre le dévouement et la créativité de nos équipes responsables d’attirer de nouveaux talents et les incroyables partenariats que nous sommes chanceux d’avoir dans cette province », a indiqué la présidente-directrice générale par intérim du Réseau de santé Horizon, Margaret Melanson. « Nous voulons que chacune de ces infirmières et chacun de ces infirmiers restent avec nous le plus longtemps possible. Nous voulons nous assurer qu’ils ont toutes les possibilités de faire progresser leur carrière, de recevoir les titres de compétences appropriés de façon aussi harmonieuse que possible, d’établir des racines dans nos communautés et d’avoir la possibilité de travailler dans un environnement qui valorise le travail d’équipe et le mentorat. » « Nous accueillons favorablement toute initiative visant à soutenir nos infirmières formées à l’étranger et à reconnaître les défis auxquels elles sont confrontées lorsqu’elles cherchent à faire reconnaître leurs compétences et à s’adapter à notre système de soins de santé », a déclaré la vice-présidente principale aux programmes clientèles et aux soins infirmiers du Réseau de santé Vitalité, Sharon Smyth-Okana. « Notre réseau est déterminé à offrir un environnement favorable à ces nouvelles recrues, que ce soit par le développement de nos services d’aide à l’établissement, du programme de mentorat en soins infirmiers pour nos nouveaux arrivants ou de formations à l’intention de nos équipes dédiées à la diversité culturelle. » L’initiative appuie le plan de la santé du gouvernement, Stabilisation des soins de santé : Un appel à l’action urgent, qui comporte cinq domaines d’action : l’accès aux soins de santé primaires, l’accès aux chirurgies, la création d’un système connecté, l’accès aux services de traitement des dépendances et de santé mentale, et le soutien pour les aînés qui veulent vieillir chez eux. Elle mise aussi sur les efforts du gouvernement visant à appuyer le recrutement et la formation de personnel infirmier, ce qui comprend : l’établissement de services de navigation pour le personnel infirmier formé à l’étranger; l’augmentation du nombre de places dans les programmes de transition qui permettent au personnel infirmier auxiliaire autorisé de présenter une demande directement à un programme de baccalauréat en science infirmière; le double du nombre de places dans le programme de maîtrise de l’Université du Nouveau-Brunswick à l’intention du personnel infirmier praticien; l’élargissement du programme à l’intention des infirmières praticiennes et infirmiers praticiens à l’Université de Moncton; l’augmentation des possibilités de formation par l’entremise d’un partenariat avec la Beal University dans le Maine; le lancement du projet pilote Mission soins infirmiers, un modèle d’apprentissage travail-études qui permet aux participants de travailler à temps partiel dans le système de soins de santé tout en suivant un des deux volets du programme : la transition de préposé aux services de soutien à la personne à infirmière ou infirmier auxiliaire autorisé ou la transition d’infirmière ou infirmier auxiliaire autorisé à infirmière ou infirmier immatriculé; et l’approbation conditionnelle de deux nouveaux programmes en sciences infirmières au Nouveau-Brunswick offerts par le Collège Oulton et la Beal University. Renseignements supplémentaires : Geneviève Mallet, communications, ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, genevieve.mallet@gnb.ca. Sean Hatchard, communications, ministère de la Santé, sean.hatchard@gnb.ca.