Une expérience patient exceptionnelle en tous points septembre 9, 2022 Par Peter Moore, un proche reconnaissant Si vous connaissez des gens qui travaillent dans le système de soins de santé, n’hésitez pas à leur raconter cette histoire en y ajoutant vos propres mots d’appréciation pour leur service. Comme ce récit n’est pas court, vous pouvez vous rendre à la conclusion si vous n’avez pas le temps de le lire en entier. Là où tout a commencé Ma mère, Joyce Moore, était en visite chez nous à Moncton le dimanche 28 août. À 82 ans, elle a encore l’énergie d’une quinquagénaire. Elle a donc décidé de sortir pour ramasser du linge sur la corde. Notre terrasse arrière est à près à deux pieds du sol et en se rendant à la corde, elle a manqué la marche. Elle est tombée sur son côté droit et sur le dos dans la garnotte. Heureusement, ma femme, Ellen, se trouvait aussi dehors à ce moment et était à ses côtés en une demi-nanoseconde. Maman avait beaucoup de mal, et nous avons appris plus tard qu’elle avait subi une fracture de la hanche droite et une fissure dans la partie supérieure droite de la colonne vertébrale. Elle était consciente, mais restait immobile afin d’essayer de déterminer où exactement elle s’était blessée. Nous avons appelé le 911 et l’opérateur a été fantastique. Il est resté au téléphone avec nous en posant des questions pertinentes jusqu’à ce que l’ambulance arrive chez nous quelques minutes plus tard. Les trois ambulanciers sont rapidement intervenus et ont mis un collet cervical à ma mère. Ils ont habilement posé les questions auxquelles on pouvait s’attendre, tout en faisant preuve de beaucoup de compassion et d’attention à l’égard de ma mère. Avec beaucoup de douceur, ils l’ont placée sur une civière, et j’ai suivi l’ambulance avec ma voiture jusqu’au Service d’urgence de L’Hôpital de Moncton (LHM) du Réseau de santé Horizon. Au Service d’urgence Après avoir répondu à quelques questions de dépistage de la COVID-19, j’ai reçu un autocollant attestant que j’étais autorisé à entrer dans l’hôpital. Immédiatement après, je me suis trouvé dans le secteur d’admission à côté de maman pour observer le déroulement des choses. Les ambulanciers sont restés à ses côtés et ont travaillé avec la réceptionniste, tout en échangeant des plaisanteries sur le fait que les infirmières à la retraite étaient les pires patientes (échange que maman, une infirmière à la retraite, avait amorcé). Quelques minutes plus tard, elle a obtenu sa propre chambre au Service d’urgence et nous nous sommes préparés à une longue attente. Or, elle a été tout sauf longue. En fait, cette chaîne d’événements s’est déroulée en moins d’une heure à partir du moment où elle est tombée le dimanche soir. Une autre heure plus tard, on a emmené ma mère passer des radiographies des zones touchées et on lui a fourni les médicaments antidouleur que le médecin avait prescrits. Après avoir examiné les résultats, l’urgentologue nous a informés que sa hanche était cassée, mais qu’il y avait plusieurs chirurgiens orthopédistes sur place qui pouvaient régler le problème. Il a également demandé un autre tomodensitogramme (TDM) de son cou et de ses épaules. Deux médecins ont examiné les résultats attentivement, mais n’ont rien trouvé de concluant à ce moment-là. Ils ont déterminé que ses douleurs dans la partie supérieure du dos et dans l’épaule étaient liées à la façon dont elle avait atterri sur son bras lorsqu’elle est tombée et qu’il s’agissait probablement d’un claquage musculaire. Après avoir passé quelques heures à subir des tests et à interagir avec le personnel infirmier, qui lui a fourni des médicaments antidouleur au besoin, maman a été admise à l’Unité d’orthopédie de LHM et a obtenu un lit au milieu de la nuit. Quant à moi, je suis rentré à la maison pour dormir un peu et revenir le lendemain matin. Chirurgie réalisée 18 heures après la chute initiale Au moment où ma mère est arrivée dans l’unité, il y avait eu une flambée de cas de COVID-19. Par conséquent, chaque patient a pu être accompagné de seulement deux personnes de soutien désignées (PSD). Lorsque je suis allée m’inscrire auprès du coordonnateur du programme des PSD de l’hôpital, il m’a proposé de suivre immédiatement la formation requise pour le programme et, une dizaine de minutes plus tard, j’ai reçu par courriel la confirmation de mon statut de PSD, ce qui me permettait d’accompagner maman jour et nuit, si nécessaire. En fin de journée, les restrictions relatives à la COVID-19 imposées par l’unité de soins ont été levées et d’autres membres de la famille ont pu rendre visite à ma mère aux heures habituelles. Bien que très occupées, les infirmières de ma mère étaient à sa disposition dès qu’elle appuyait sur le bouton d’aide. Elles nous ont très bien servis et voulaient clairement s’assurer que ma mère avait tout ce dont elle avait besoin pour lui assurer le maximum de confort. À mesure que la journée avançait et que ma mère se préparait pour sa chirurgie, la partie supérieure de son dos lui faisait de plus en plus mal. Environ 18 heures suivant le moment où elle est tombée, maman a été emmenée en fauteuil roulant vers le bloc opératoire, où on l’a opérée à la hanche pour fixer l’os cassé. Toutefois, un petit accident s’est produit lorsqu’on l’a déplacée de la table de la salle d’opération à la civière; elle est tombée à nouveau, mais il s’agissait d’une glissade contrôlée sur le sol plutôt que d’une chute. Le personnel nous a appelés afin de nous expliquer ce qui s’était produit et de nous dire qu’il allait lui faire passer à nouveau une radiographie et un TDM pour s’assurer que tout allait bien. Nous sommes reconnaissants de la transparence dont les employés ont fait preuve à propos de cette erreur humaine et de l’attention qu’ils ont accordée à son état. Le personnel de l’unité chargé de la physiothérapie a montré une grande empathie et un soutien remarquable à l’endroit de ma mère. Le lendemain de sa chirurgie, maman a commencé à marcher avec de l’aide, mais les efforts supplémentaires qu’elle devait déployer au niveau de ses épaules étaient très souffrants. Les membres de l’équipe ont communiqué entre eux et, moins de 24 heures après la chirurgie, le chirurgien a ordonné la pose d’un collet cervical, car il avait découvert une très petite fissure dans la partie supérieure droite de la colonne vertébrale lors d’un examen plus approfondi du TDM. Même si elle rend le rétablissement moins facile, la pose de ce collet était nécessaire. C’est seulement grâce à la collaboration de l’équipe de soutien que la fissure a pu être découverte. Rétablissement à LHM Au moment d’écrire ces lignes, nous en sommes au troisième jour du séjour de ma mère à l’hôpital, et elle y restera probablement encore deux jours environ. Elle apprécie la nourriture qu’on lui sert et peut choisir parmi divers plats dans le menu quotidien. Son premier repas était composé d’une grosse portion de saumon recouvert d’une sauce à l’aneth et accompagné de brocoli et d’une pomme de terre au four joliment préparée. Reconnaissance pour des soins exceptionnels En conclusion, les médecins, les infirmières, les préposés, le personnel des Services d’alimentation, le personnel des services environnementaux, de la physio, de l’imagerie diagnostique et de la radiologie, les porteurs et le personnel administratif : tout le monde a fait preuve de professionnalisme, d’optimisme, de dynamisme, d’empathie et de diligence. J’entends parfois parler d’expériences négatives dans les soins de santé au Canada. Notre expérience durant la dernière semaine a été tout autre et j’espère que les professionnels de la santé savent à quel point leur travail est apprécié! La morale de l’histoire est donc la suivante : ne cherchez pas à aider les autres avec le lavage sur leur corde à linge, à moins de vivre dans un pays rempli de professionnels de la santé qui se démarquent par leurs qualités et leurs compétences! Peter Moore a publié ce récit sur Facebook et a autorisé Horizon à le partager. Il a été traduit et révisé pour plus de clarté et pour permettre l’ajout de noms et de liens appropriés. Nous avons également ajouté des sous-titres pour en faciliter la lecture.